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Les Amis du Musée de la Marine de Loire,
                                                           du Vieux Châteauneuf et sa région

Voilà 100 ans, le 14 avril 1924, disparaissait Monsieur Joseph-Ferdinand ARNODIN  illustre ingénieur, constructeur de ponts suspendus et de ponts transbordeurs de par le monde.

Ferdinand Arnodin est né le 9 octobre 1845 à St-Foy-lès-Lyon dans le Rhône.

Il fit ses études à l’école professionnelle d’Orléans puis au Conservatoire National des Arts et Métiers (CNAM) en cours du soir.

 En 1866, il fut embauché par la Société générale des ponts à péage des frères Seguin. C’est à l’occasion de l’un de ses premiers chantiers, le pont de Kermelo à Lorient, qu’il rencontra Charlotte-Isabelle Kerihuel. Ils se marièrent le 15 mars 1868 à Ploemeur. Ils eurent cinq enfants.

En 1872, il fonda son entreprise de construction de ponts à Châteauneuf-sur-Loire, petite ville qu’il connaissait bien y ayant passé une partie de son enfance.

Ingénieur plein de ressources, nous lui devons l’invention du câble à torsions alternatives ainsi que la câbleuse associée. Ce qui améliora grandement la fiabilité des ponts suspendus. L’idée lui est venu en observant les cordiers de sa ville.

Il inventa également le pont transbordeur. Le premier qu’il construisit en 1893, en coopération avec l’ingénieur espagnol Alberto de Palacio, est toujours en service en Espagne. Huit suivront dont le pont du Martrou à Rochefort également en service.

Homme curieux et modeste, il s’intéressa, entre autres, aux sciences, à la littérature, à l’économie et à l’agriculture. 

Il reçut la distinction de Chevalier de la Légion d’Honneur en 1890 puis celle d’Officier de cet ordre en 1912.

Il est décédé le 14 avril 1924 à Châteauneuf-sur-Loire

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Pont transbordeur du Martrou.jpg

Pont transbordeur du Martrou. Voilier Thalassa 1995

Le pont transbordeur du Martrou est un ouvrage d'art métallique permettant de relier les deux rives de la Charente, entre les villes de Rochefort et d'Échillais, sans gêner la navigation des cargos qui desservent le Port de commerce de Rochefort et le Port de Tonnay-Charente. C'est le dernier pont transbordeur en fonction en France. Il se situe entre Rochefort et Échillais, dans le département de la Charente-Maritime, en régionNouvelle-Aquitaine, en France.

Ce pont est fondé sur 8 piles en maçonnerie, une sous chaque soutien métallique, d'une profondeur de 19,5 mètres sur la rive Nord côté Rochefort et 8,5 mètres sur la rive Sud côté Échillais, sur lesquelles reposent 4 pylônes métalliques hauts de 66,25 mètres qui sont situés 2 × 2 de part et d'autre de la Charente. Un tablier métallique de 175,50 mètres de long, culminant à 50 mètres au-dessus des plus hautes eaux où circule un chariot roulant, relie ces 4 pylônes entre eux. L'espace entre les piles est de 129 mètres et l'espace de quai à quai de 150 mètres.

Une nacelle située au niveau de la route permet aux usagers de passer d'une rive à l'autre. Elle est suspendue au tablier par des câbles croisés et se déplace sur les deux rails du tablier, composé de 24 paires de galets, tirée au moyen d'un câble qui descend et s'enroule et se déroule sur un treuil à tambour fixé au sol dans la machinerie qui se trouve dans un local côté Rochefort. L'énergie du treuil est fournie par un moteur électrique (à l'origine, un moteur à vapeur, jusqu'en 1927).

Références : Wikipedia

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